La proposition n'est pas du « survivalisme », ni non plus de « jouer à l'Indien », il s'agit de réussir sa transition en étant aussi cohérent, lucide, logique et sécure que aventureux et rustique. La technique n'est pas écartée, mais on vise le « low-tech», la convivialité selon Ivan Illich, une recherche d'autonomie et on s'autorise certaines exceptions (ex : tronconneuse) tout en poursuivant les recherches pharmacologiques et néguentropiques.
Choisissez de me rejoindre quelques heures ou plusieurs jours, voir ci-contre. Les programmes ont valeur d'exemple et peuvent être modifiés en fonction de vos envies et besoins, et de la saison.
« Je pense que tu devrais radicalement changer ton style de vie et te mettre à faire courageusement des choses que tu n’aurais jamais pensé faire, ou que tu as trop hésité à essayer. Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui, pourtant, ne prendront pas l'initiative de changer leur situation parce qu'ils sont conditionnés à vivre dans la sécurité, le conformisme, toutes choses qui semblent apporter la paix de l'esprit, mais rien n'est plus nuisible à l'esprit aventureux d'un homme qu'un avenir assuré. Le noyau central de l'esprit vivant d'un homme, c'est sa passion pour l'aventure. La joie de vivre vient de nos expériences nouvelles et donc il n'y a pas de plus grande joie qu'un soleil chaque jour, nouveau et différent. Si tu veux obtenir plus de la vie, il faut perdre ton inclinaison à la sécurité monotone et adopter un mode de vie qui te paraîtra dans un premier temps insensé. Mais une fois que tu seras habitué à une telle vie, tu verras sa véritable signification et son incroyable beauté. »
« On court deux dangers spirituels à ne pas posséder une ferme. Le premier est de croire que la nourriture pousse dans les épiceries. Le second, de penser que la chaleur provient de la chaudière. Pour écarter le premier danger, il convient de planter un jardin, de préférence assez loin de toute épicerie susceptible de brouiller la démonstration. Pour le second, il suffit de poser sur ses chenets une bûche de bon chêne, loin de toute chaudière, et de s'y réchauffer tandis qu'une tempête de neige maltraite les arbres au-dehors. Pour peu qu'on l'ait abattu, scié, fendu et transporté soi-même, en laissant son esprit travailler en même temps, on se souviendra longtemps d'où vient la chaleur, avec une profusion de détails qu'ignoreront toujours ceux qui passent le week-end en ville près d'un radiateur. »
9h : Infusion de plantes sauvages ou autres boissons chaudes. Balade botanique : apprentissage et découverte de 20 plantes sauvages comestibles et médicinales.
10h30 : principes du jardinage en permaculture. Études de différents sujets : Toilettes sèches, Canards coureurs Indiens chasseurs de limaces, eau de bouleau.
12h00 : Cueillette sauvage en vue de la préparation du repas.
12h30 : Repas à partir de plantes sauvages, et ressources du jardin éventuellement additionné de produits bio.
14h : Aménagement d'un lieu. Par où commencer ? Petites constructions et autres installations "permaculturelles".
15h : Comment trouver un lieu : éléments de légalité et d'organisations.
16h : La ressource arbre : essences, utilisations, agroforesterie ?
16h45 : Infusion de plantes, goûter.
17h15 : Animaux domestiques. Quelle approche ? Parlons Moutons, chèvres, Basse-cour, équidés,...
17h45 : Étude du feu. Éléments de pharmacologie et de néguentropie : objets techniques essentiels.
18h30 : derniers échanges tous azimuts.
19h : fin.
Gratuité ? Dans tous les cas, si vous souhaitez la gratuité, vous l'aurez, il suffit de m'en faire la demande et vous ne serez culpabilisé en rien. Même les frais peuvent être offerts.
Réflexion sur la valeur: par expérience la gratuité intégrale de principe ne fonctionne pas étant donné que dans notre société ce qui est gratuit est sans «valeur» et donc invisibilisé (malheureusement).
Utilisation : L'argent ne sera pas utilisé pour aller au cinéma ou autres inepties mais pour construire une cave, un abri agricole et une bibliothèque.
Plus d'informations : cliquer ici.
« Être pauvre, c’est quand la vie n’est plus absorbée par l’occupation oiseuse des soi-disant garanties de l’existence ; elle est affranchie et peut être vouée au seul but qui lui soit propre, le bien pour soi-même et pour les autres. Nous avons appelé la pauvreté d’un mot qui est synonyme de calamité, mais, en réalité, est un bonheur, et nous aurons beau l’appeler calamité, elle n’en sera pas moins un bonheur. Être pauvre veut dire : ne pas vivre dans les villes, mais à la campagne ; ne pas rester enfermé dans ses chambres, mais travailler dans les bois, aux champs, avoir la jouissance du soleil, du ciel, de la terre, des animaux ; ne pas se creuser la tête à inventer ce qu’on mangera pour éveiller l’appétit, à quels exercices on se livrera pour avoir de bonnes digestions. Être pauvre, c’est avoir faim trois fois par jour, s’endormir sans passer des heures entières à se retourner sur ses oreillers en proie à l’insomnie, avoir des enfants et ne pas s’en séparer, être en relation avec chacun, et, ce qui est essentiel, ne jamais rien faire de ce qui vous déplaît, et ne pas craindre ce qui vous attend. Être pauvre, c’est précisément ce qu’enseignait Jésus, c’est la condition sans laquelle on ne peut entrer dans le royaume de Dieu ni être heureux ici-bas.»